jeudi 26 mars 2020

Pandémie Covid19 ou récession économique sans précédent


" Je suis quelqu'un de pessimiste. Ca me permet de toujours être agréablement surpris. C'est ma philosophie : imaginer le pire pour que le meilleur arrive "

Je n'ai pas vécu de grandes catastrophes majeures comme des guerres, cependant, on en a vu des choses !  Le passage à l’euro, la crise financière de 2008, les attentats, les tours de New-York, Paris, Bruxelles, Tsunami, la grippe aviaire, la crise H5-N1, et maintenant le corona covid-19,... Les catastrophes peuvent frapper n’importe où, avec peu ou pas de signes précurseurs, et provoquer la désolation au sein d’une communauté toute entière.

Des mesures de confinement ont contraint tout qui a la possibilité de le faire, de rester chez  lui. Et dans la mesure du possible, de faire du télétravail, ce qui n'est pas toujours possible. Cette situation va durer des semaines, un mois, peut-être plus; et entraine l'arrêt des flux économiques. Notre survie va bien évidemment dépendre de la capacité de chacun à gérer la crise. Mais il est certain que l'arrêt de travail et les quantités de situations de chômage temporaire menacent l'équilibre de notre économie, nationale ainsi que mondiale. Et va certainement s’ensuivre une crise financière sans précédent. Le schéma évolutif de la maladie me fait redouter le pire.
L’avenir de la population va faire l’objet de savoir si les gens vont être malins et disciplinés . Les moyens humains, matériels, financiers de riposte sont bien pauvres et inadaptés. On manque cruellement d’équipement. Heureusement qu’il y a des gens, courageux, qui acceptent d’aller au front, de se sacrifier, pour la communauté, tandis que malheureusement, d’autres, qui pourraient sauver des vies juste en respectant des règles simples de confinement, de rester dans leur canapé, ne le font pas. Un manque de discipline qui va coûter cher à la race humaine.

Il s'agira de ralentir l'épidémie, pour laisser le temps de comprendre le pathogène et ses modes de propagation, de préparer un éventuel vaccin, des médicaments et des stratégies adaptées.
Mais la recherche médicale prend du temps. On en est qu'au début de la phase de pandémie, qui se caractérise par par la transmission interhumaine vérifiée d’un virus  et des flambées à l’échelon communautaire dans au moins un pays, la pandémie mondiale est en cours.
Les Etats mettent plus ou moins rapidement des mesures d'endiguement et de limitation de la diffusion de la maladie telles qu'isolement, quarantaine, comportements-barrière incluant distanciation sociale et confinement communautaire.
Au cours de la période suivant le pic de la pandémie, dans la plupart des pays disposant d’une surveillance adéquate, le nombre de cas de la maladie aura chuté au-dessous de celui observé lors du pic. Cette période indiquera  que l’activité pandémique semble décroître; toutefois, on ne sait pas encore s’il y aura d’autres vagues et les pays devront se préparer à une deuxième vague. Les pandémies antérieures ont été caractérisées par des vagues d’activité s’étalant sur des mois. Une fois que le degré d’activité de la maladie amorce une chute, une tâche de communication essentielle consistera à tempérer cette annonce compte tenu de l’éventualité d’une autre vague. Les vagues pandémiques peuvent être espacées de plusieurs mois et un signal immédiat de «relâchement» serait prématuré. Cette "Fin de pandémie" avec diminution des cas, mais reprise possible par vagues; c’est à ce moment qu’il faudra encore plus se méfier. Les gens voudront reprendre leur vie, partir en vacances, effectuer des déplacements.  ( je ne vous demande évidemment pas de me croire mais e faire vos recherches, ce texte vient du site de l'OMS)

La pandémie sème le chaos dans le monde et rien n'est prévisible. C'est l' hécatombe. Et on commence doucement à prendre conscience que notre pays est en totale dépendance.


Et si nous parlions d'économie concernant la BELGIQUE et particulièrement la WALLONIE :

"Les chiffres parlent d’eux-mêmes .

- 91% des employeurs et 96% des indépendants voient leur activité impactée par le Coronavirus !

- 73% des entreprises et 87% des indépendants ont des problèmes de trésorerie !

- 42% des entreprises et 57% des indépendants signalent déjà des problèmes de solvabilité !

La situation est donc catastrophique et inédite et nous n'en sommes qu'au DEBUT du confinement."

Source UWE, Union Wallonne des Entreprises.

Je voudrais me montrer optimiste mais n'est-il pas temps de tirer la sonnette d'alarme afin que la population prenne conscience du cataclysme économique qui nous arrive, conséquence de ce confinement ?

La solution sera-t-elle pire que le problème ?

L’histoire nous apprend une chose.: il est important de développer son industrie et son armée. Et en Belgique ? Une totale dépendance vis-à-vis de l’extérieur.

Personnellement, je ne crois pas aux annonces de la Chine concernant la fin de pandémie, je tendrai plutôt à penser qu'ils ont fait un choix. Je vois que l'économie de la Chine se relance, c'est la Chine qui livre des fournitures à tous les pays. Risques calculés du qu'est-ce qui est le plus risqué ? Le Virus ou l'effondrement de l'économie ? Je ne suis pas experte et je pose juste la question. On est tellement habitués à la stabilité, à notre sécurité.

La récession mondiale va être pire que celle de la crise de 2008. On se dirige vers une crise économique et financière sans précédent. Il est, selon moi, il est  illusoire de croire, qu’une fois passé l’épidémie, la vie pourra reprendre son cours tout à fait normalement.
Tout va changer.
L’être humain est fort, et fera preuve de résilience, Je vous souhaite l’épanouissement, d’aller vers quelque chose de meilleur.

Prenez soin de vous et donc des autres



#pleasestayhome #stopdenial #caconcernetoutlemonde

samedi 21 mars 2020

Belgique confinement, premiers jours de confinement. Pensées.


Cela faisait un petit temps que je n'avais plus écrit, et c'est dans ce moment particulier,  que je reprend la plume, afin de vivre cette expérience ensemble.

Depuis quelques jours, on vit le confinement. On l’accepte et on le comprend, ou pour d’autres, on le subit, quoi qu’il en soit, nous ne sortons plus de chez nous sauf pour prendre l’air, nous balader tout en saluant les rares passants du plus loin que nous puissions. Nous restons le plus souvent à la maison. On met se temps à profit. Ce temps presque comme suspendu. On prend le temps pour être bien chez soi et faire tout ce qu’on n’a pas le temps de faire d’habitude, attendant le retour de la stabilité, à la sécurité de son chez soi.
On apprend à revenir à l’essentiel, se prendre moins la tête pour des bêtises et faire au mieux pour avancer plus sereinement, rester optimiste, rester calme.
Vivre au jour le jour et revenir au temps présent.

C’est le temps de revenir à l’essentiel, cuisiner, passer du temps en famille, et mettre à profit pour penser à ses futurs projets, trouver des réponses dans une infinité de possibilités, plusieurs domaines à explorer, dirigé nos vies, passer le temps, développer ses talents artistiques, se mettre à peindre, à écrire prendre le temps pour soi, tout simplement.

Des pensées peut-être un peu décousues néanmoins l’idée principale est de profiter de ce temps pour ce qui est important.

Se surprendre à saisir nouvelles valeurs, repenser son quotidien et mettre tout en œuvre pour atteindre ses objectifs, personnels,  professionnels, reprendre confiance, prendre conscience de ce qui est essentiel, ce serait dommage d’avoir des regrets: n’oubliez pas, par exemple, de dire aux gens qui comptent pour vous que vous les aimez.

Difficile de faire abstraction du contexte. Pensée aux personnes qui restent au front, médecins, infirmiers (ères), personnel d’entretien, de nettoyage, aides sociales, gardes d’enfants, le personnel de la distribution, caissiers, caissières, force de l’ordre, pompiers, ambulanciers, et j’en oublie sans doute. La première chose que je veux vous dire, c’est qu’on pense tous à vous.

Et vous ? Comment appréhendez-vous ces jours, ces semaines ou même peut-être ces mois de confinement ?

mercredi 18 mars 2020

Hier soir, la nouvelle est tombée, la mise en place d'un confinement quasi total de la Belgique, les déplacements non-essentiels interdits, comme chez nos voisins français. Des mesures radicales de prévention et d’éloignement social viennent d’être prises et prendront effet aujourd'hui à midi. 
On commence cette semaine dans une bien étrange ambiance, on est "presque" en état de guerre. 
On ne va pas se voiler la face, ça ne va pas aller mieux de suite, et les factures seront quand même à payer, financièrement ça ne va être facile pour personne, mais on va rebondir. Mettons nous en stand-by et mettons à profit ce temps pour nous reconnecter à ce qui est essentiel: sa famille, ses proches. Soyons forts ! Soyons solidaires ! 💪 
C’est un mauvais moment à passer, mais on va rebondir ! On va faire face ! Prenez soin de vous. ❤️
Je vous souhaite l’épanouissement, d’aller vers quelque chose de meilleur. 
Une très bonne soirée !

Bisous de loin 😘😷
Serrons-nous les coudes.
Ne soyons pas égoïste, pensons à nous et aux autres 🙂 Ensemble tout ira bien 




mardi 17 mars 2020

Belgique, prestance Sophie Wilmès, Première Ministre

Restez chez vous, mais restez vous et fidèle à votre vie. Évitons pour cela les contacts, les sorties, et soyons patients, ensemble.



Il NE FAUT PAS céder à la panique mais plutôt réagir de façon disciplinée et prendre ses responsabilités. 
Ce n’est pas une maladie si grave que ça, cependant il faut que la population suive les consignes. Le nombre de malades est tellement exponentiel, la seule solution est le confinement pure et simple. C’est l’humain qui transporte le virus, chacun peut être porteur sans pour autant développer les signes. N’exposez pas les gens que vous aimez.

Discipline, fermeté, responsabilité individuelle et collective, choisissez le camp de la vie !


Le confinement est nécessaire.

Une création vidéo de l’artiste Juan Delcan